Dignité de la personne humaine
- La personne humaine : un être unique et irremplaçable
Il convient de rappeler cette différence :
- L'individu est au sein d'une même espèce, un exemplaire parmi
d'autres, semblable à tous : c'est un "échantillon numéroté", un
pion qui n'a pas besoin des autres;
- La personne, par contre, est un être unique, différent
des autres, irremplaçable : chaque être humain a sa personnalité
propre (tempérament et caractère).
D'où la richesse de la vie en société, lorsque les différences
entre personnes sont exploitées en terme de complémentarité.
- La dignité de la personne humaine
- De par sa nature, la personne tend à satisfaire deux types de
besoins :
- matériels (corporels), liés à sa subsistance, à sa santé, à
son intégrité physique;
- spirituels, liés à sa vie et à son développement sur le
plan intellectuel, psychologique, affectif, moral...
Un type d'action syndicale qui privilégierait une de ces
aspirations, au détriment de l'autre, ne contribuerait que très
imparfaitement à l'épanouissement de la personne humaine et
méconnaîtrait sa dignité.En bref, il est très important de veiller au niveau de rémunérations
des personnes au travail, mais il l'est tout autant de réclamer,
pour elles une formation de qualité. La personne humaine : une double aspiration "mieux-être" et au "plus-être".
- Par son intelligence, sa mémoire, son imagination, sa volonté,
sa conscience, la personne humaine peut :
- analyser et comprendre (les problèmes de travail, par
exemple);
- faire des choix, décider librement;
- s'engager dans des actions et les mener à bien.
Toute forme d'engagement, notamment syndicat, est l'expression
à la fois de la liberté et de la respnsabilité de l'être humain,
donc de sa dignité; Il montre, par là même, que son destin n'est pas seulement d'obéir
et que son rôle ne se réduit, par exemple, ni à la production, ni à
la consommation. La personne humaine : capable de réflexion de
volonté, d'action libre et responsable.
- Dans sa vie ou son action quotidienne, la personne humaine est
souvent appelée à faire preuve, à l'égard d'autrui :
- de compréhension
- de considération
C'est sa capacité de "sortir de soi-même", de "s'oublier" pour
s'intéresser à autrui qui est ainsi sollicité et plus profondément, sa
capacité d'aimer. Un syndicaliste chrétien conduit une action en faveur d'autrui, avec
autant (ou plus) de zèle que s'il le faisait pour lui-même.
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