Les tracts

Coursier : un métier à risque qu'il faut reconnaître

Le syndicat CFTC des coursiers "deux roues et quatre roues" prône l'ouverture rapide de négociations au sujet des conditions de travail, de la sécurité, du mode de rémunération. Il s'agit notamment de créer une convention collective appropriée à la branche pour en définir les contours juridiques. Dans un communiqué intersyndical, la CFTC souligne que le dialogue social au point mort doit être relancé. Depuis un an, date de l'ouverture des négociations paritaires de branche, il y a eu peu d'avancées. Pour Daniel Brunet, membre de la commission paritaire des coursiers et Délégué Syndical CFTC dans la société de courses Top Chrono, le volet sécuritaire est à traiter car il y a encore trop peu de prise en compte des risques liés à notre métier (notamment pour les coursiers deux roues, qui sont tributaires des intempéries, de la pollution en zone urbaine ... ). La reconnaissance de notre profession est le point de revendications à privilégier, a-t-il souligné.