Points de vue sur l'actualitéLa CFTC progresseD'abord ses idées progressent. Au cours de la rencontre que nous avons eue, Jacques VOISIN, Joseph THOUVENEL et Philippe LOUIS, avec Jean-François COPÉ, Hervé NOVELLI et Marc-Philippe DAUBRESSE le 8 février dernier, nous avons en effet constaté que le secrétaire général de l'UMP et ses adjoints étaient très attentifs à nos propositions et en phase avec nombre d'entre elles. Ils partagent, par exemple, notre analyse du dialogue social : comme nous, ils pensent que, au mieux, il tourne au ralenti, et que, au pire, il est en panne, et que la loi d'août 2008 sur la réforme de la représentativité syndicale n'a pas arrangé les choses. Concernant le temps de travail, ils ont convenu que cette problématique ne pouvait pas être abordée indépendamment de la question des salaires, de la formation, des conditions de travail ou de la conciliation des temps de vie. Notre vision de la TVA emploi qui, à l'inverse de la TVA sociale, consiste à exonérer de cotisations les salariés, les a également beaucoup intéressés. Enfin nous avons rediscuté de notre projet de traçabilité sociale et nous avons appris avec bonheur que l'idée dépassait nos frontières, puisqu'elle serait abordée avec la CDU, le parti de la chancelière allemande, dans le cadre de leur coopération ! La CFTC progresse aussi dans les entreprises. J'en veux pour preuve les résultats électoraux qui montrent, comme ceux de Leroy-Merlin ou de la Banque populaire dont il est question dans ce numéro, que nos militants peuvent, à juste titre, être fiers d'appartenir à un syndicat de gagnants. Surtout qu'à la Banque populaire, les syndicats signataires de la position commune qui a largement inspiré la loi d'août 2008, ont perdu leur représentativité : une nouvelle illustration de l'arroseur arrosé. Fort de ces résultats que nous engrangeons, chacun à notre place, les dirigeants confédéraux en faisant du lobbying, et les militants en étant actifs dans les entreprises, nous pouvons envisager l'avenir avec confiance. Il reste beaucoup à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. |