Points de vue sur l'actualité

Ils sont gonflés !

Les députés ont rejeté un amendement visant à réformer le régime de retraite très avantageux des parlementaires, des membres du gouvernement et président des assemblées locales (conseils régionaux et conseils généraux).

Cet amendement présenté par quatre députés Verts (M. de RUGY, M. Yves COCHET, M. MAMÈRE et Mme POURSINOFF) prévoyait d’encadrer autant les pensions reversées tant dans leurs possibilités de cumuls que dans leurs montants. L’exposé sommaire de cet amendement reflétait hélas une réalité que les élus du peuple n’ont pu saisir : « Nos concitoyens supportent de plus en plus difficilement l'idée selon laquelle leurs élus et représentants bénéficieraient, dans leurs rémunérations comme dans la gestion de leurs droits sociaux, de dispositions dérogatoires du droit commun. Les différents systèmes mis en place pour sécuriser l'exercice de responsabilités politiques demandent à être harmonisés, afin que l'ambition légitime de permettre à chacune et chacun de s'investir dans les affaires publiques ne soit plus perçue comme une tentative de créer ou laisser perdurer des privilèges indus. ». (http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp).

Alors même que des millions de travailleurs sont dans la rue pour combattre cette réforme, les parlementaires tiennent à conserver ce qui ressemble fortement à un privilège. Comment ces gens là peuvent ils voter des lois pénalisant l’ensemble des travailleurs alors qu’eux-mêmes non seulement ne sont pas touchés par ces lois. Ce régime très spécial est géré par une caisse autonome et les règles sont fixées par les parlementaires eux-mêmes. Cliquer sur le lien suivant pour connaitre les montants de pensions des parlementaires http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=460.

Ceci est d’autant plus inadmissible que bon nombre de ces élus sont des cumulards.

Nous pensions que les privilèges avaient été abolis, force est de constater que nous nous sommes leurrés.