Points de vue sur l'actualité

Il y a une vie en dehors du travail !

1 Français sur 3 (18,3 millions) donne de son temps pour les autres selon un sondage France-Bénévolat/IFOP/La Croix du 22 septembre. Parmi eux, 4,5 millions se disent investis dans “ d’autres organisations ” tels les syndicats, partis politiques ou organisations religieuses. L’ordre de grandeur du bénévolat non associatif, et plus particulièrement de proximité, est ainsi beaucoup plus important que ne le supposaient les estimations faites jusqu’ici. L’enquête indique que la grande majorité des bénévoles, soit 80 %, sont engagés de façon régulière. Les femmes sont légèrement plus représentées que les hommes. Plus surprenant, les moins de 25 ans présentent un taux d’engagement légèrement inférieur à la moyenne nationale. Ce taux d’engagement baisse encore légèrement sur la tranche suivante, des 25-34 ans. Cette baisse est un effet probable de l’insertion professionnelle et du début de la vie familiale. Il y a ensuite une augmentation du taux d’engagement pour les actifs du milieu de la pyramide (35-49 ans). On peut imaginer qu’après la forte mobilisation personnelle autour du début de la vie professionnelle et de la naissance des enfants, les individus se rendent davantage disponibles à un engagement de solidarité. Le taux d’engagement augmente très sensiblement (+15 points) sur la tranche d’âge suivante (50-64 ans) et prend encore 5 points au-dessus de 65 ans (51 %). Là encore, on peut estimer qu’une augmentation de la disponibilité personnelle entraîne une plus forte participation. Néanmoins, la tranche d’âge des 50–65 ans mériterait d’être analysée plus finement, car on sait que la sortie réelle du marché du travail, notamment par les préretraites, se situe autour de 58 ans actuellement. Mais comment faire si on doit travailler jusqu’à 67 ans ?