Points de vue sur l'actualitéDisneyland : privilégier la solidarité interneLa semaine dernière l'humoriste Gad ELMALEH offrait à un groupe de jeunes une visite organisée par le Secours populaire au parc Disneyland. Ce geste était salué par les équipes CFTC du parc. La solidarité fait partie de notre quotidien. Les derniers dossiers que j'ai eus à gérer étaient consacrés à des salariés SDF ou à une maman de trois enfants seule avec un loyer de 1 300 euros et un salaire de 1 200 euros se désole Magalie LAZE. La déléguée syndicale CFTC s'émeut de la rigidité des heures d'ouverture du service social de l'entreprise qui a répondu à l'un des salariés : l'action sociale ne peut se mettre en route si la personne est redevable de loyers. Noël Barbier, suppléant au Comité d'entreprise se souvient que la solidarité avait amené la section de l'entreprise du Syndicat national du spectacle, animée par Alain LAUDEN, à ouvrir une boutique à Many-le-Hongre (situé à 2,5 km de Disney) appelée Point rencontre des métiers et de la formation professionnelle. Avec la mise à disposition d'un salarié à mi-temps, son objectif était de répondre aux besoins d'informations des salariés en matière de formation mais pas seulement. L'Union locale y assurait une permanence juridique. Aujourd'hui, ce lieu n'existe plus mais la communication est toujours autant privilégiée. Il y a une semaine, les représentants CFTC profitaient de la distribution de fiches santé au travail devant les cafétérias des salariés pour renouer le dialogue. Le parc Disneyland fait travailler 12 000 salariés. C'est vers eux que se porte en priorité la solidarité des représentants CFTC. |