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PSE en Alsace : la coupe est pleine !

L’Alsace était souvent assimilée à une région où l’emploi était plutôt florissant. Aujourd’hui, le marché du travail est dévasté, les entorses aux règles du licenciement sont nombreuses. Avec la montée de la crise, les plans sociaux (PSE) se multiplient, particulièrement dans les secteurs de la métallurgie et de la chimie. La CFTC Alsace entend monter au créneau et regarder d’un peu plus près le fonctionnement des cellules de reclassement qui sont mises en place. Pour marquer le coup, elle a organisé une conférence de presse avec les médias régionaux. Les employeurs qui ferment un site ou licencient “ se soucient souvent fort peu de la réalité du reclassement ”, souligne Evelyne ISINGER, secrétaire générale adjointe de l’Union régionale. Les cabinets ont alors tendance à prendre des libertés avec ce qui a été convenu dans la convention en proposant par exemple des postes en intérim même lorsque la convention prévoit expressément l’exclusion de ce type de recours. “ On assiste à une hausse sensible des formes de licenciement "sournoises". Les employeurs s’arrêtent à neuf salariés licenciés pour motif économique et poussent les autres à la porte, avec des ruptures conventionnelles dont le consentement est vicié. D’autres licencient des salariés pour les reprendre comme auto-entrepreneurs, moins chers et précarisés. Un certain nombre de patrons profitent honteusement de la situation. Aussi, nous voulons tirer la sonnette d’alarme en interpellant les politiques qui sont déconnectés de la situation ” s’insurge Patrice DIOCHET, président de l’Union régionale.