Points de vue sur l'actualité

Chômeurs en fin de droit : notre persévérance a payé !

La CFTC s’est battue depuis de nombreux mois pour que les chômeurs en fin de droits ne soient pas les grands laissés pour compte de la crise qu’ils subissent. Et nos propositions ont été largement reprises dans le « plan rebond pour l’emploi » qui a été signé hier soir !

Sans faire de cocorico, car qui se réjouirait d’une situation où près de 400 000 personnes se retrouvent au bord du chemin, Gabrielle SIMON, vice présidente CFTC et chef de file pour cette négociation, se réjouit qu’une issue ait enfin été trouvée et salue ces mesures actives, qui entreront en vigueur fin mai.

La CFTC est satisfaite d’avoir été entendue sur la rétroactivité des dispositifs de mesures actives en faveur de l’emploi. Ainsi, l’ensemble des chômeurs en fin de droits depuis janvier 2009 pourront bénéficier de formations rémunérées ou de contrats aidés.

La CFTC se réjouit que sa proposition de procédure d’alerte soit mise en place 3 mois avant que les demandeurs d’emplois soient privés de droits. Ils pourront bénéficier de formations qualifiantes ou de reconversion, qui leur permettraient, le temps de leur formation, de conserver leur indemnisation d’assurance chômage.

Ce plan d’aide de 705 millions d’euros, financé conjointement par l'État et l’assurance chômage, donnera aux 360 000 chômeurs en fin de droits, qui n'ont pas accès aux minima sociaux, une allocation temporaire de 460 euros pour une durée maximum de 6 mois.

Pourtant, 460 euros ne suffisent pas pour vivre décemment. Aussi, la CFTC estime que le plus important réside dans le dispositif de formation rémunérée qui permettra de former les demandeurs d’emplois aux emplois disponibles ou sur des métiers « porteurs ».

70.000 personnes auront ainsi une formation rémunérée et 170 000 autres bénéficieront de contrats aidés (50 000 contrats initiative-emploi et 120 000 contrats d'accompagnement dans l'emploi).

«Si je suis satisfaite aujourd’hui, c’est parce-que nous en avons fini avec les bonnes paroles et qu’enfin, nous passons aux actes, après de longs mois de bataille. Mais nous ne comptons pas en rester là, la vraie bataille est la lutte contre le chômage.» conclue Gabrielle SIMON.