Points de vue sur l'actualité

Le mardi 26 mai : dans l'intersyndicale et en autonomie

Avant de se lancer tête baissée dans l'organisation d'une action le 26 mai, les militants doivent se remémorer trois consignes qui doivent être respectées. Quelle que soit l'action envisagée au sein de l'Union Départementale, de l'Union Régionale ou d'une section, elle doit s'attirer la sympathie du grand public – les syndicats ne sont pas d'“ éternels râleurs juste bons à manifester ”. Il est indispensable aussi de continuer à participer à l'intersyndicale dès lors qu'il y a au moins les quatre autres organisations syndicales représentatives (faites valoir la différence CFTC dans les discussions, soyez présents dans le carré de tête dans les manifestations). Enfin et surtout, l'action envisagée doit être médiatisée. Elle doit attirer l'attention. Plusieurs types d'actions peuvent être menés. Dans l'idéal, la CFTC se doit d'aller à la rencontre des salariés et leur prouver son utilité – les syndicats ne sont pas mobilisés pour s'opposer, mais aussi pour proposer ! Surtout la CFTC. Aussi, les conseillers juridiques de proximité, ceux du salarié et les conseillers prud'homaux CFTC sont appelés à proposer du conseil gratuit aux travailleurs au carrefour d'une zone d'activité, ou tout autre endroit fréquenté. Pour les équipes au complet, une action de gratuité comme distribuer des denrées alimentaires devant un supermarché… peut être payante en termes de visibilité et de capital sympathie. Celle-ci peut être rapide (une heure) dès lors qu'elle est médiatisée. Sinon, il reste la distribution classique de tracts devant une entreprise. Là encore une heure suffit, posée en grève ou prise sur le temps de pause. La Confédération mènera, elle, une action nationale revendicative sur la responsabilité sociale des entreprises (notamment la gestion des conséquences des licenciements). Les militants pourront relayer cette action sur le terrain devant les locaux du MEDEF. À vous de jouer !