Points de vue sur l'actualitéChômage partiel : la CFTC réclame une meilleure indemnisation et des opportunités de formationLa CFTC demande que la volonté soutenue par le président de la République de voir les indemnités du chômage partiel atteindre 75% de la rémunération inférieure soit mise en œuvre sans délais. C'est ce qu'elle défendra lors du bureau de l'UNEDIC. Aujourd'hui plusieurs dispositifs existent. Ceux du code du travail et de la convention FNE (fond national pour l'emploi) aboutissent à une indemnisation de 60 % de la rémunération antérieure. Seule la nouvelle convention permettra d'atteindre une indemnisation de 75 % de la rémunération. Or, en l'état cette convention est moins attractive pour les entreprises car beaucoup plus coûteuse. Il y a fort à parier que le entreprises ne recourront pas à cette convention Etat UNÉDIC et qu'ainsi les salariés seront pénalisés, leurs indemnisations étant limité à 60 % et non 75 %. La CFTC va demander, lors du bureau extraordinaire de l'Unedic, que des données chiffrées soient communiquées afin de pouvoir opter pour un forfait qui corresponde à 80 % des 75 % de l'indemnité de chômage partiel perçue dans le cadre de la convention Unedic. En outre, la CFTC va demander un doublement de l'enveloppe allouée à l'indemnisation de ce chômage partiel. Afin d'éviter les pratiques de "stop and go", la CFTC va demander qu'un bureau extraordinaire soit convoqué dès l'atteinte des 80 % de l'épuisement de l'enveloppe afin d'évaluer le dispositif et de décider si besoin sa reconduction pour maintenir dans l'emploi les salariés. Concernant les finances de l'UNEDIC, l'indemnisation du chômage partiel est moins onéreuse que l'indemnisation d'un chômage complet. Donc l'UNEDIC a tout intérêt à favoriser le maintien dans l'emploi. Enfin, pour la CFTC, il est essentiel que ce temps de chômage partiel soit utilisé à faire de la formation qualifiante pour que ce chômage partiel constitue une opportunité d'amélioration de l'employabilité des salariés concernés. |