Points de vue sur l'actualité

Nouvelle mobilisation nationale

Les organisations syndicales, le 30 mars dernier, ont décidé de prolonge les mouvements des 29 janvier et 19 mars. Le 1er mai, jour symbolique de la fête du travail, a été choisi. Il sera un nouveau temps fort de mobilisation pour peser encore un peu plus sur le gouvernement et le patronat et exiger des réponses sociales à la hauteur de la crise. Les mobilisations du 29 janvier, puis du 19 mars ont notamment “ obligé le gouvernement à agir sur les stock-options et les rémunérations exceptionnelles des dirigeants d'entreprise lorsque ces dernières ont reçu des aides publiques directes.” .Mais ce n'est évidemment pas suffisant face “ à l'augmentation du nombre de chômeurs, la baisse significative de la consommation, l'incertitude grandissante sur l'activité des entreprises qui témoignent de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés, sans que nul ne puisse aujourd'hui en prédire la durée.” Le décret annoncé “ bien qu'insuffisant, est un début de remise en cause du système actuel ”, mais l'essentiel des revendications du 5 janvier sur la question de la redistribution des richesses produites, est laissé de côté. Pour la CFTC, le gouvernement et le MEDEF doivent s'engager résolument pour préserver l'emploi et le pouvoir d'achat et mettre un terme à la précarisation grandissante du travail, aux licenciements de confort, à l'alibi de la crise pour supprimer des emplois, à la financiarisation excessive qui fragilise les entreprises.

Les organisations syndicales appellent localement “ à rechercher les modalités appropriées pour réussir cette nouvelle journée de mobilisation en tenant compte des situations locales ”. Le mois d'avril doit être ponctué “ d'initiatives visant à soutenir les actions engagées et à organiser les solidarités ” jusqu'au 1er mai. En fonction des réponses apportées, l'intersyndicale, le 27 avril, décidera de nouvelles initiatives : grève interprofessionnelle, manifestations, mobilisations un samedi.

Jusqu'au 1er mai en pratique

Dans la limite de vos possibilités, selon les réalités locales, des actions peuvent être entreprises pendant tout le mois d'avril, en préparation du 1er mai. La CFTC seule, ou en intersyndicale. L'important est d'être mobilisé le 1er mai, près de chez soi, avec les salariés et leurs familles qui souffrent de la crise. Rapprochez-vous de votre union départementale CFTC pour connaître le lieu choisi pour les rassemblements, statiques ou en mouvement. Les adhérents franciliens et des départements limitrophes, particulièrement ceux d'entreprises ou d'organisations qui ont été confrontées à de la casse sociale, sont invités à participer au cortège parisien pour assurer une bonne visibilité à la CFTC. Les frais de transport (autocars, covoiturage…) peuvent être pris en charge par la Confédération sous certaines conditions*. Des actions sur les réseaux sociaux du Net peuvent aussi être entreprises. C'est aussi un bon moyen d'occuper le terrain et de convaincre des sympathisants de rejoindre nos rangs le 1er mai. Ainsi, la page Facebook de Jacques Voisin réunit des fans de plus en plus nombreux, des sympathisants, ou des personnes qui s'intéressent tout simplement à l'actualité CFTC. Une page a été consacrée à la mobilisation du 1er mai, pour connaître tous les manifestations, partout en France. Inscrivez-vous d'abord, puis cliquez dans “ le mur ” puis “ le 1er mai, nouveau temps fort de mobilisation ”. www.facebook.com compte plus de sept millions de membres en France, ce qui en fait un excellent vecteur de bouche-à-oreilles, pour y discuter, retrouver des amis oubliés, partager des avis. Des pages CFTC ont également été créés sur Myspace, Youtube, Dailymotion et Twitter… À vos claviers, buzzez !