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Toujours plus de droits pour les employeurs, toujours moins pour les salariés, la CFTC répond à Laurence Parisot

Assouplir les licenciements économiques constitue encore un des derniers fantasmes que le MEDEF souhaiterait assouvir au détour de la crise. Après avoir obtenu la possibilité de multiplier les accords dérogatoires grâce aux accords majoritaires en entreprise instaurés par la loi sur la représentativité, le MEDEF veut jeter définitivement le Code du travail aux oubliettes. Les licenciements économiques sont un des derniers bastions des règlements qui s'imposent aux entreprises.

Assouplir leurs règles pour permettre à ces dernières de licencier les salariés pour leur confort avant d'être en difficultés financières et cela sous couvert de sauvegarder leur compétitivité, équivaudrait à donner  aux employeurs toujours plus de droits sans aucune responsabilité sociale! Cela reviendrait à assigner définitivement aux salariés le rôle de première variable d'ajustement.

Face à la crise économique et à l'explosion du chômage, la CFTC refuse que les salariés disposent de toujours moins de droits qui les protègent et les sécurisent dans leur travail. Elle veut participer à l'instauration d'une société juste et solidaire.