Points de vue sur l'actualité

Formation professionnelle : la CFTC signe l'accord du 7 janvier

Le Bureau confédéral de la CFTC, réuni le 12 janvier, a décidé à l'unanimité de signer l'accord national interprofessionnel (ANI) sur la formation professionnelle continue. Rappel des raisons qui ont poussé la CFTC à parapher le texte. Dès l'ouverture de la négociation en septembre 2008, la CFTC s'était fixé un objectif principal : que le nouvel accord garantisse et améliore l'accès à la formation des salariés et demandeurs d'emploi qui en sont le plus éloignés, sans pour autant déséquilibrer les politiques de formation en entreprises. Le bureau confédéral a estimé que cet objectif est atteint. La CFTC s'assurera, demain, que les fonds de la formation alloués seront effectivement dirigés avec efficacité vers celles et ceux qui en ont le plus besoin. De plus, pour la CFTC la création du fonds de sécurisation des parcours professionnels et son autonomie financière contribueront à mettre en œuvre cette politique dans le cadre des partenariats indispensables avec l'État et les régions. Le projet d'accord est toujours ouvert à la signature. Le texte servira ensuite de base à un projet de loi sur la formation professionnelle, nouveau fer de lance du gouvernement en 2009 afin que ses avancées bénéficient à tous les salariés. Suite à cette négociation, deux groupes de travail issus des délégations syndicales et patronales vont être mis en place : un sur les dispositifs CIF/DIF et un autre sur le bilan d'étape professionnel. L'articulation entre ce dernier dispositif et d'autres issus des accords interprofessionnels de 2003 et 2005 reste toutefois floue. Le nouvel accord n'a pas permis de préciser cette articulation.

Bilan d'étape professionnel : Ce nouveau dispositif est prévu dans le cadre de l'ANI sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) du 14 novembre 2008 – accord sur lequel la CFTC ne s'est pas encore prononcé. Ce bilan, réalisé tous les cinq ans et distinct de l'entretien annuel d'évaluation, permettra au salarié, à sa demande, de faire le point sur ces compétences actuelles, afin de définir en connaissance de cause des projets de formation, d'exprimer des souhaits de reconversion.