Points de vue sur l'actualité

Salut bisame !

Pierre Schneider, président de l'Union régionale CFTC d'Alsace, et Francis Furst, président de l'Union départementale du Bas-Rhin, ont accueilli chaleureusement mardi, dès l'ouverture de ce 50ème Congrès, les 1 400 congressistes sur leur terre, où la culture est omniprésente qu'il s'agisse de cuisine ou de folklore musical. Près de 150 bénévoles de l'accueil, certains en costume traditionnel, avaient prêté main forte afin que cet accueil soit des meilleurs. Les deux présidents de l'UR et de l'UD ont salué les nombreux congressistes par un chaleureux “ salut bisame ”, “ salut l'ami ” en dialecte alsacien.

Celui qu'on appelle aussi Pierrot, a rappelé que, déjà en 1979, Strasbourg accueillait le 40ème congrès du syndicat. Aujourd'hui la CFTC est la deuxième organisation syndicale de la région avec 23 000 adhérents, actifs et retraités. Évoquant la particularité de l'Alsace ayant essuyé dans son histoire de nombreuses occupations (celtes, romains, alamans) dont il dit que “ la mémoire reste vive, mais où le regard se porte toujours vers l'avenir ”, il a souligné que le droit local d'Alsace a toujours été défendu par la CFTC présente au sein de l'Institut du Droit local, auprès des parlementaires, ou encore de la Direction du travail. Montrant un sac de shopping produit par l'Union régionale contre l'ouverture des magasins le dimanche, il a confirmé l'attachement des militants au repos dominical. Aujourd'hui, l'ère faste de l'Alsace avec ses nombreux emplois industriels n'est plus. Mais l'ouverture de la ligne européenne TGV-Est a confirmé la place de Strasbourg en tant que capitale du Parlement européen et la chimie occupe toujours, malgré une certaine baisse, une place non négligeable. “ La CFTC ne laisse jamais les salariés seuls ”, rappelle le président de l'UR. Francis Furst a ensuite salué le travail accompli par les militants du Bas-Rhin qui a permis à la CFTC de développer en trois ans une progression de 7,8 % et de viser 25 % le 3 décembre prochain.