Points de vue sur l'actualité

Retraite : côté fonctions publiques

L'Interfon CFTC qui regroupe les adhérents des trois fonctions publiques (d'État, hospitalière et territoriale) participait au rendez-vous chez Xavier Bertrand, le 27 mars 2008, lors du lancement de la concertation sur le projet de réforme. L'Interfon CFTC a réaffirmé sa volonté de pérenniser les régimes de retraite par répartition : elle souhaite que " pour le secteur public, la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) garde toute sa primauté pour gérer les pensions des agents territoriaux et hospitaliers. Le transfert des agents de l'État ne peut, pour elle, se concevoir qu'avec un budget spécifique et une pérennisation des fonds au regard de la politique de diminution des agents de l'État". L'Interfon CFTC a rappelé son attachement au dispositif de bonifications familiales, à l'ouverture des droits à pension dés l'âge de 60 ans et au maintien du système de calcul de la pension sur la base de l'indice détenu par l'agent durant les six derniers mois de sa carrière (carrière linéaire). L'Interfon CFTC préconise que l'on aménage un système de retraite personnalisée, que l'on revoit les limites supérieures de départ en retraite. Elle souhaite également qu'un vrai dispositif de seconde carrière soit mis en place afin d'éviter l'augmentation nette des arrêts maladie liés aux conditions de travail, et que de nouvelles perspectives soient offertes aux agents qui le souhaitent. Enfin, elle demande la suppression du dispositif de décote dés lors que l'âge de 60 ans est atteint et la redéfinition du champ de la retraite additionnelle de la fonction publique. La concertation se poursuit.

C'est dit : L'Interfon CFTC estime que les agents fonctionnaires des trois versants de la fonction publique ont participé activement à la réforme mise en place à partir de 2004 : " le niveau des retraites a plutôt baissé dans son ensemble puisque le taux par année cotisée servant de calcul de la pension a diminué du fait de la nécessité de cotiser pendant 40 annuités au lieu des 37,5 ans auparavant".