Points de vue sur l'actualitéCarte famille nombreuse : la SNCF doit maintenir une offre juste socialementLe gouvernement a commencé à faire des économies. En ligne de mire : les subventions que l'État accorde à la SNCF pour aider les familles nombreuses. La carte Famille nombreuse, créée en 1921, serait alors amenée à disparaître. La CFTC propose que soit mise en place un nouvel outil répondant aux besoins de ces familles afin que soit maintenu cet avantage. La CFTC demande que la SNCF, de concert avec les associations de consommateurs, trouve une solution équitable pour régler la situation. Dans un contexte économique où le pouvoir d'achat des français est en berne, la CFTC rappelle son attachement aux mesures sociales en faveur des familles. Si le système doit être revu pour "davantage de transparence", ou plus exactement dans le cadre d'une remise à plat des offres commerciales, dans la perspective d'une fin des aides de l'État d'ici 2009, la CFTC demande que les familles n'en fassent pas les frais. Actuellement, l'État compense le coût des tarifs "sociaux" (familles nombreuses, congés annuels, étudiants ou trajets domicile-travail) en versant une indemnité à la SNCF de 70 millions prévus pour 2008. La CFTC souhaite que les usagers puissent continuer à bénéficier de certains avantages qui soient justes socialement et tiennent compte de l'évolution des tarifs actuels. Plus de trois millions de personnes aujourd'hui bénéficient de la carte Famille nombreuse, qui offre plusieurs avantages, mais permet surtout de profiter de réductions sur les billets de trains : la CFTC revendique le maintien d'avantages identiques. La réunion de concertation prévue entre la SNCF et les associations de consommateurs pour "trouver un instrument comparable à la carte Famille nombreuse a été annulée car les tarifs sociaux sont maintenus ", a annoncé le 11 avril un porte-parole de la SNCF à l'AFP Une annonce qui fait suite à celle du secrétariat d'État au Transport et celui chargé de la Famille qui précise que " les tarifs sociaux seront maintenus ". Marche arrière ou principe de réalité ? |