Points de vue sur l'actualité

Une priorité : être toujours attentif aux plus faibles et aux plus démunis

La CFTC signe la déclaration de solidarité promue dans le cadre de la Journée mondiale du refus de la misère. Ainsi, elle réitère une priorité fondamentale à son action, celle de défendre et de promouvoir la dignité humaine, la justice et la paix sociale afin de redonner force aux plus faibles et aux plus démunis.

La lutte contre la pauvreté nécessite des réformes économiques et sociales qui permettent à chacun de subvenir à ses besoins. Mais la pauvreté n'est pas seulement la misère matérielle : santé, éducation, logement, environnement social, familial ou amical sont autant de marqueurs qui caractérisent son intensité et le cumul des difficultés. L'action publique doit tendre vers la suppression des conditions de développement de la misère : la relance de l'emploi et de la politique salariale, l'accès de tous à la culture  sont différents principes qui doivent se conjuguer.

La CFTC, dans le cadre de cette journée, souhaite rappeler que la pauvreté a augmenté depuis 2005, notamment pour les jeunes, les familles, mais aussi les actifs. La précarité des situations montre qu'elle n'épargne plus les personnes qui exercent une activité.

Aujourd'hui, le Président de la République et son gouvernement  veulent s'engager explicitement sur un objectif de réduction de la pauvreté fixé à un tiers, sur la durée du quinquennat. Pour être atteint, cet objectif nécessite l'engagement de nombreux acteurs concernés : Etat, collectivités territoriales, associations, mais également partenaires sociaux. L'efficacité de cette lutte dépend donc de la volonté de chacune des parties, mais également de la complémentarité qui doit s'exercer entre la teneur des négociations sociales et la politique de solidarité qui incombe aux Pouvoirs Publics.