Points de vue sur l'actualité

Le 1er février, j'arrête : dernières bouffées

Les entreprises, comme les administrations, les établissements scolaires et de santé, sont contraints dès le 1er février 2007 de respecter la nouvelle législation anti-tabac (décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006). Une interdiction générale de fumer qui s'applique dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail. Une signalisation apparente doit rappeler cette interdiction. Des emplacements aux normes définies peuvent toutefois être mis à la disposition des fumeurs L'Institut national de recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) rappelle que la lutte contre le tabac en entreprise" se justifie, aussi, pour assurer la sécurité du personnel contre les incendies et les explosions qui pourraient être provoqués par la négligence de fumeurs; les cigarettes étant la troisième cause de départs de feux dans les lieux de travail. " Protéger la santé des non-fumeurs sur le lieu de travail est tout d'abord une obligation légale qui s'impose à l'employeur. L'ambiance entre collègues et la vie au travail peuvent être détériorées par des conflits entre fumeurs et non fumeurs: les prud'hommes sont régulièrement saisis. L'entreprise, ou l'administration, qui dispose d'une politique de prévention anti-tabac, et qui l'affiche, soigne aussi son image. Enfin, le tabac coûte cher aux entreprises: deux à cinq cas d'absentéisme sur dix pour problème de santé sont liés au tabac. Le 16 janvier dernier, l'Assurance maladie a annoncé qu'elle remboursera, dès le 1er février, une partie des dépenses liées à l'achat de substituts nicotiniques (patch, gomme, pastille, inhalateur. .. ) pour arrêter de fumer, à hauteur de cinquante euros maximum par an. Cette prise en charge du sevrage tabagique " correspond environ au premier mois de traitement ", précise la Caisse nationale d'Assurance maladie. Une raison de plus pour arrêter

Rôle du CHSCT ou du DP : Dans les établissements dont les salariés relèvent du Code du travail, le projet de prévoir des emplacements aux normes pour les fumeurs et ses modalités de mise en œuvre sont soumises à la consultation du CHSCT ou, à défaut, du DP ou du médecin du travail