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Élections à France télécom : la deuxième meilleure progression

Plus de candidats, des réseaux efficaces, une détermination sans faille et incarnée par tous: plus de voix ! L'équation gagnante pour gagner du terrain ? La CFTC a enregistré lors des élections professionnelles chez France Télécom qui se sont déroulées en début d'année la deuxième meilleure progression (+1 point), alors que la CGT, Sud et FO perdent du terrain (respectivement -3,1 -2,2 et -0,6 points). La CFTC est désormais présente dans dix comités d'entreprise (CE) sur dix sept, contre quatre en 2005, et obtient vingt deux sièges de titulaires contre neuf, soit 7 % des suffrages. La campagne a été menée à la baguette et sous la houlette de Patrice Diochet, délégué syndical central, qui a déployé, selon ses termes, " une véritable stratégie militaire" pour que la CFTC progresse dans les urnes. Un QG électoral de quatre personnes à Strasbourg a été créé pour planifier les actions à mener, dix sept" sous leaders" nommés pour veiller à la bonne application des plans. Dés le début de la campagne, les troupes ont affiché une seule et même détermination " il faut faire peu mais très bien ". Concrètement, un seul thème, " le social à France Télécom ", abordé et décliné dans deux brochures électorales anti langue de bois" qui ont plu" et une seule affiche ont marqué la campagne de communication autour des élections. Le slogan a visiblement fait mouche" CE : 67 millions d'euros. En avez-vous profité ? " Et les deux brochures ont été distribuées en deux vagues successives de manière efficace car" tous les militants ont joué le jeu ". De plus, " nous sommes parvenus à 451 candidatures CFTC en CE. C'est une première! En fait il suffisait juste de demander aux salariés! ", glisse amusé Patrice Diochet.