Points de vue sur l'actualité

Midi-Pyrénées : une " postive attitude "

Grand débat de la fin 2006, la réforme de la " présomption irréfragable de représentativité " impose à la CFTC de prendre les devants. Que faire ? Se lamenter sur cet héritage alors même que les syndicats majoritaires sont favorables à une réforme ? Ou alors prendre acte et gagner sur le terrain notre légitimité ? Henri Plantevin, président du syndicat des cheminots de Midi-Pyrénées n'est pas du genre à se croiser les bras tant qu'il est possible d'agir. Conscient des enjeux de cette réforme future, sa première démarche a été de sensibiliser les militants de la région : " Notre avenir est en jeu. Il faut se bouger ! ". Liant les actes à la parole, il a organisé un débat sur ce thème, intitulé "quel avenir pour le syndicalisme ? " Quand j'en ai parlé au président de l'union régionale, il m'a dit " chiche". Alors j'ai appelé la confédération qui a répondu présente ", en la personne de Bernard Ibal et Jean-Philippe Catanzaro, tous deux membres du bureau confédéral de la CFTC. Ils ont contribué à insuffler une dynamique qui prévaut sur un quelconque fatalisme. Dynamique à laquelle adhère Henri Plantevin. L'initiateur de ce débat est avant tout quelqu'un qui est convaincu par la nécessité de l'action syndicale CFTC : " je vais continuer, avec l'union départementale, l'union régionale et la Fédération générale des transports, à sensibiliser les militants et l'ensemble des salariés sur cette question et à chercher toutes les pistes d'action ".