Points de vue sur l'actualité

Le succès des emploi-jeunes

A l'heure où le plan Borloo de " cohésion sociale " bat son plein, le ministère du Travail fait une évaluation des emploi-jeunes lancés en octobre 1997. Le dispositif, centré sur les jeunes de moins de 26 ans et les employeurs du secteur public et associatif, proposait un contrat de travail d'une durée de cinq ans. De 1999 à fin 2005, 310 000 postes d'emploi-jeunes ont été créés et 470 000 jeunes ont été embauchés (y compris par embauches successives sur un même poste). En août 2002, le gouvernement a suspendu toute création de nouveaux postes d'emploi-jeune mais les aides sur les postes existants ont été maintenues jusqu'à la fin des conventions initiales. Que sont devenues les personnes ayant occupé un emploi-jeune, neuf ans après le lancement du programme ? Selon le ministère du Travail, parmi les personnes sorties à la mi-2004 d'un emploi-jeune dans une collectivité locale, un établissement public ou une association, plus de huit sur dix (85 %) avaient un emploi 18 mois plus tard, dont sept sur dix en CDI. Fin 2005, les anciens emploi-jeunes avec un travail étaient en majorité salariés et à temps complet. Un peu plus de la moitié occupait des postes d'employé et un quart des professions intermédiaires. 40% de ces jeunes déclaraient gagner moins de 1 200 euros par mois et un quart plus de 1 500 euros. En revanche, quand le contrat est arrivé à son terme mais que le jeune n'a pas été gardé chez son employeur, seuls 50% des jeunes avaient un emploi un an et demi après et 30% en CDI (avec l'AFP).

Objectif jeunes :Avec son Statut du travailleur, la CFTC propose plusieurs mesures pour l'emploi des jeunes : la mise en place d'un service permanent d'orientation professionnel, la possibilité pour les jeunes en fin de scolarité de suivre une formation en alternance, la création d'un chèque formation, le développement de la formation professionnelle initiale, la mise en place des bourses d'emploi par les branches professionnelles, un accompagnement personnalisé.