Points de vue sur l'actualité

Le marché dit " caché " occupe une faible place, selon l'Apec

Le marché " caché " ou " confidentiel " de l'emploi des cadres est marginal, selon une enquête (*) de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publiée ce mois-ci. Entre janvier 2005 et 2006, seules 2% des entreprises interrogées, ont lancé une recherche exclusivement axée sur leur réseau, la cooptation ou la " chasse de tête " pour satisfaire un recrutement. A contrario, le " marché visible " - c'est-à-dire les offres d'emploi rendues publiques, très facilement accessibles aux candidats - représente 66% du marché de l'emploi des cadres. Près de deux recrutements sur trois donnent lieu à la publication d'une offre sur un ou plusieurs sites Internet, parfois doublée d'une offre dans la presse. Le marché " latent " - que le candidat doit " activer " pour être accessible - représente, quant à lui, 32 % du marché de l'emploi des cadres. Quelque 85% des recrutements l'ont toutefois été de manière classique. Les candidats en recherche d'emploi ont été repérés grâce à une réponse à une offre d'emploi, à l'envoi d'une candidature spontanée, à l'utilisation d'une CVthèque (banque de curriculum-vitae) ou encore à la participation à un forum ou un salon. Les employeurs, lorsqu'ils recrutent, utilisent plusieurs méthodes à la fois, avec une préférence très nette pour les candidatures spontanées (69 %) et les réponses aux offres (66%). Enfin, dernier enseignement de cette étude : l'utilisation d'Internet s'avère incontournable puisque 66% des opérations de recrutement d'un cadre ont donné lieu à la publication d'une offre sur le Net. Sur ce point en effet, 50% des entreprises interrogées jugent que la candidature électronique est plus facile à traiter, contre 22% préférant les candidatures par voie postale.

C'est dit :L'enseignement principal de l'élude, à savoir la marginalité du marché " caché " des offres d'emplois concernant les cadres, satisfait pleinement l'Ugica-CFTC. Cela démontre, en effet, que la quasi totalité des recrutements de cadres en France est basé sur la compétence réelle, bien plus que par la voie de réseaux, ce qui s'avère donc être un gage de qualité puisque plus objectif.