Points de vue sur l'actualité

Statut du travailleur : c'est vous qui avez la parole

Ces propositions répondent, point par point, aux grandes inquiétudes de nos contemporains qui peuvent se résumer en une seule question : de quoi demain sera-t-il fait ?

Tous les jours qui passent nous montrent que nos concitoyens souffrent d'un symptôme grandissant : la perte de confiance dans leur avenir, cet avenir qu'ils ont de moins en moins le sentiment de maîtriser, entre contrats précaires et insécurité de l'emploi. Il est de notre devoir de favoriser le retour de cette confiance. D'autres, que nous ont travaillé sur divers projets dont ils ont fait une grande publicité avant même que de les avoir réellement finis. Tel n'est pas notre cas. Notre Statut du travailleur est le fruit d'un long travail concrétisé en cinquante propositions. Ces propositions répondent, point par point, aux grandes inquiétudes de nos contemporains qui peuvent se résumer en une seule question : de quoi demain sera-t-il fait pour moi ?

Il ne s'agit pas d'un recueil de bonnes idées qui seraient consignées une fois pour toutes dans un livre. D'ores et déjà, ce projet de société, vous le faites vivre dans vos entreprises et vos régions, parfois même sans le savoir. Chaque forum de Délégués Syndicaux et d'élus auquel nous nous rendons nous le fait toucher du doigt. Pour faire connaître toutes ces expériences, le Conseil confédéral a pris une initiative très forte. Il a décidé de susciter une rencontre à Tours, les 18 et 19 octobre prochains, pour vous donner la parole, aux uns et aux autres et nous permettre, ensemble, de nous approprier ce programme pour l'avenir. Or, il se trouve que certains d'entre vous n'ont pas encore noté cet événement, qui est pourtant la priorité de la vie de notre mouvement cette année. Avec le Président confédéral et l'ensemble du Conseil confédéral, je vous le dis solennellement : c'est la participation de chacun qui permettra de dépasser l'objectif de 1 000 participants que nous nous sommes fixé. Et pour cela, je compte sur vous tous. Plus que nous ne le pensons, l'avenir dépend de ce que nous aurons su relever ce défi.