Points de vue sur l'actualité7 propositions pour l'emploi des jeunes - Proposition n°4 : un chèque formation " à vie " (professionnelle)Grâce à la formation diplômante prévue par le Statut du travailleur, tout jeune sortirait du système scolaire avec un diplôme ou une certification professionnelle, quel qu'en soit le niveau (cf. propositions n° 2 et 3). Au terme de cette première qualification, le Statut du travailleur propose un droit à un crédit individuel de formation - via un chèque formation - inversement proportionnel aux années d'études suivies, transférable et abondé tout au long de sa vie professionnelle. En guise de tremplin pour les salariés les moins qualifiés, ce crédit serait inversement proportionnel à la durée des études suivies. Comme base de financement, le coût d'une année d'enseignement supérieur est retenu (sachant qu'il existe un indice régulièrement réévalué). Le chèque formation serait abondé annuellement tout au long de la vie professionnelle : par l'entreprise lorsque le salarié est employé, par la CAF lorsque le salarié est en congé maternité ou parental, par l'Assedic lorsque le salarié est en recherche d'emploi. Ce droit individuel n'étant pas rattaché à une entreprise mais à la personne, il serait transférable d'un emploi à un autre, d'une entreprise à une autre sur l'ensemble du territoire national. Chaque année, les droits acquis seraient communiqués à la personne, ainsi que les différentes actions prioritaires mises en place par la région et/ou les branches professionnelles. Ce chèque formation permettrait de financer aussi bien des heures de formation que la rémunération de la personne et les frais annexes. Les règles d'accès au congé individuel de formation, notamment celles concernant la demande d'autorisation d'absence, demeurent. Développer son appétence à se former :Un tel dispositif n'est opérant qu'à condition que la formation professionnelle tout au long de la vie apparaisse comme la priorité pour dynamiser l'économie, compenser les délocalisations par des innovations porteuses d'activités à forte valeur ajoutée ou éviter des délocalisations résultant d'un manque de compétences. Il est aussi essentiel de tout mettre en oeuvre pour que ceux qui connaissent les conditions de travail et d'emploi les plus difficiles, n'en soient plus d'emblée écartés, comme c'est trop souvent le cas actuellement. |