Points de vue sur l'actualitéLes IUT ont 40 ans : souffle de réussiteLes instituts universitaires de technologie (IUT) n'ont pas manqué le plaisir de fêter leurs 40 ans d'existence et de réussite. Selon un sondage paru en janvier dernier ils sont plébiscités par 95% des jeunes de 15 à 24 ans et leur image est excellente auprès des parents (91%) et des chefs d'entreprises (92%). Une réussite que Jacques Singer, président de l'Union nationale des présidents d'IUT a rappelé dans son discours : " les IUT sont des moteurs du système universitaire, ils ont un rôle d'ascenseur social car ils attirent des jeunes de familles modestes et assurent une très bonne intégration dans le monde de l'emploi. "Ronald R. Mangin, président national du Scenrac-CFTC, était invité à cet anniversaire célébré à la Sorbonne, le 17 mai dernier. " En 1966, l'idée était de créer une filière courte dans l'enseignement supérieur, à l'image des BTS, non plus sous statut scolaire (lycée), mais universitaire (les IUT dépendant des facultés). Et il est vrai que l'insertion dans la vie active des diplômés des IUT est bien meilleure au regard de celle des autres catégories d'étudiants. Après l'obtention d'un DUT et à l'issue d'une période de recherche de moins de trois mois, aujourd'hui près de 74% d'entre eux travaillent ". De plus en plus souvent, toutefois, ils poursuivent leurs études grâce à une admission parallèle dans les grandes écoles (commerce, ingénieurs) ou en licence-master-doctorat (LMD) et l'accès à un IUT après le bac devient de plus en plus sélectif. Mais " si ces deux nouvelles réalités existent, les caractéristiques fondamentales des IUT restent inchangées : ils assurent toujours une parfaite adéquation entre la formation et les offres du bassin d'emploi concerné, et s'adaptent en fonction des évolutions de ce même bassin d'emploi. En outre, les IUT offrent des études de qualité dans la mesure où la formation est dispensée à la fois par des enseignants et des formateurs issus du monde professionnel, ce qui assure aux jeunes une meilleure adaptation aux exigences qui seront celles du monde du travail par la suite ", note Ronald R. Mangin. |