Points de vue sur l'actualité

Ecole du syndicalisme, acte II : conforter les initiatives terrain des jeunes militants

Après une première session réussie en 2005, l'école du syndicalisme de la CFTC prépare sa seconde rentrée qui aura lieu en septembre prochain. Les responsables des organisations ou de formation CFTC ont un rôle important à jouer : faire connaître l'école du syndicalisme et inviter les militants concernés à présenter leur dossier. La liste des militants retenus pour participer à cette session 2006-2007 sera arrêtée en juin prochain, après examen des dossiers de candidatures. Les militants qui souhaitent s'asseoir sur les bancs de l'école du syndicalisme doivent remplir certaines conditions avant de déposer leurs propres candidatures : être engagés à la fois dans leur entreprise, établissement ou administration, en qualité de délégué syndical, responsable syndical, délégué du personnel, ou élu au comité d'entreprise ou au CHSCT... - et à l'extérieur dans une UD, une UR, un syndicat départemental, une fédération... De plus, ils doivent avoir suivi les formations de base proposées par leur UR ou leur fédération. Après sélection de leur dossier par une commission, chaque stagiaire au cours de la session sera amené à concevoir, puis à conduire un projet en lien avec le syndicalisme. Pour ce faire, il est demandé aux candidats de préciser, dans leur dossier, leur projet dont la nature peut être extrêmement diverse à la condition qu'elle conduise à une réelle action syndicale CFTC. Elle peut par exemple viser à mettre en oeuvre une des propositions du projet du Statut du travailleur.

L'école du syndicalisme ?" C'est une opportunité offerte à des militants d'élargir leur propre réflexion sur le syndicalisme et la conduite des hommes et par là même, de renforcer leur conviction vis-à-vis de la CFTC et des valeurs sociales chrétiennes. L'objectif ? Créer une pépinière de militants qui favoriseront l'esprit d'initiative, le développement et la diffusion des valeurs et du projet CFTC. C'est un dispositif différent des stages déjà offerts, pleinement maîtrisé par l'ISF, et qui ne fait pas double emploi avec les formations existantes ", rappelle Jean-François Vanneste, président de l'ISF.