Points de vue sur l'actualité

Salaire de la branche Chimie : la CFTC s'indigne et s'interroge

La chambre Patronale de la chimie prétend, dans ses communiqués de presse, que la non signature de l'accord de branche sur les salaires prive les salariés des petites entreprises du dispositif mis en place par le Premier ministre accordant 1 000 euros maximum de prime à chaque salarié.

Cette affirmation de l'UIC vise à discréditer les organisations syndicales auprès des salariés de la chimie comme si elles portaient seules la responsabilité de l'échec.

Ce dispositif de 1 000 euros proposé par le gouvernement reste à la portée de toute entreprise ayant conclu un accord salarial (sauf les PME dépourvues de représentation syndicale). La somme peut varier de 0 à 1 000 euros.

L'accord proposé par l'UIC représenterait un recul très important pour les salariés de la chimie. C'est pourquoi la CFTC refuse de signer. C'est bien l'intransigeance patronale qui a abouti à ce résultat.

Quant aux prétendues surenchères répétées, pour la CFTC, la politique salariale menées par l'UIC depuis des années dans la chimie a conduit à ce que tous les coefficients de l'avenant « ouvriers » soient aujourd'hui percutés par le Smic. Est-ce de la surenchère de vouloir mettre fin à cette dérive ?

Paris, le 19 décembre 2005.