Points de vue sur l'actualité

Les minima de branche dans le collimateur

Les réactions des salariés ont été claires le 4 octobre dernier, notamment la revendication de voir aboutir la négociation dans les branches qui ne respectent pas le Smic pour le minima de salaire. Celle du 10 mars dernier avait permis de lancer une grande étude sur la situation des minima salariaux de branche. La moitié des branches ont des grilles de salaires hors normes, c'est-à-dire avec des minima inférieurs au Smic. Dix-huit d'entre elles ont renégocié. Or, certaines branches touchent de fortes aides publiques sans créer d'emploi. Pour la CFTC, le gouvernement doit conditionner les aides à la création effective d'emplois. Elle exige l'ouverture de négociations salariales dans les secteurs concernés, notamment dans l'hôtellerie et la restauration. " Le politique a montré ses moyens d'actions en convoquant la commission mixte paritaire, mais s'il peut exiger la négociation, il ne peut exiger un résultat ", ajoute Michel Coquillion. La sous-commission salaires de la Commission nationale de la négociation collective s'est réunie le 21 octobre dernier pour examiner 27 autres branches, en plus des 98 déjà analysées.