Points de vue sur l'actualitéFormation initiale : une hausse du niveau et de la durée des étudesLe niveau d'études chez les jeunes a beaucoup progressé en raison notamment des nombreuses possibilités qui leur sont offertes de poursuivre leurs études après un Bac Pro, un CAP ou un BEP. La morosité de la conjoncture économique a aussi contribué à inciter les jeunes à poursuivre leurs études afin de mieux se préserver du chômage. Aujourd'hui 20% d'une classe d'âge poursuit un cycle long, soit trois fois plus qu'en 1985 selon une récente enquête de l'Insee (" Formation initiale, orientations et diplômes de 1985 à 2002 ", juillet 2005). La progression du taux de réussite au Bac - passant de moins de 30% en 1985 à 80% en 2000 - a entraîné un allongement de la durée des études de deux ans en moyenne : de 1 9,9 ans en 1985 à 21,7 ans en 1995. Toujours selon l'enquête de l'Insee, la tendance est la même pour l'enseignement supérieur, qui a de plus en plus de succès chez les jeunes. Les diplômés de l'enseignement supérieur sont en effet deux fois plus nombreux en 1996, qu'en 1985. Actuellement, 20% d'une classe d'âge termine ses études avec un diplôme du cycle long (licence, maîtrise, doctorat, diplôme de grandes écoles, etc.) et 17% avec un diplôme de cycle court (BTS, DUT). Cependant, l'attrait des jeunes pour les études est loin de faire l'unanimité puisqu'un jeune sur cinq quitte encore chaque année le système scolaire avec au mieux le Brevet des collèges contre 35% en 1970. La CFTC-Education pourrait se féliciter de l'allongement de la scolarité et d'une meilleure réussite s'ils permettaient réellement l'insertion professionnelle des jeunes et leur plein épanouissement. Lors des débats sur les différentes lois d'orientation (Jospin, Fillon...), elle avait souligné que l'important était que 100% des jeunes puissent atteindre le maximum de leurs possibilités et de leurs talents. La CFTC-Education est prête à collaborer avec l'ensemble des partenaires qui partagent cet objectif. |