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Stratégie de Lisbonne : défendre des positions communes

Pour relancer la stratégie de Lisbonne, les Etats membres de l'Union européenne sont invités à élaborer des plans nationaux de réformes d'ici au 15 octobre prochain et d'y associer les partenaires sociaux. La Confédération européenne des syndicats (CES) voit dans cette phase de concertation l'occasion de soutenir la création d'emplois. Pour renforcer cet objectif, elle demande à ses organisations affiliées de défendre des positions et des propositions communes.

La CES leur demande tout d'abord d'investir 1 % supplémentaire du produit intérieur brut dans les domaines prioritaires de la stratégie de Lisbonne, pour mettre définitivement fin à la longue période de récession européenne et la surmonter. Il s'agit ensuite de faire en sorte que chaque travailleur concerné par une restructuration ait le droit d'être réinséré sur le marché du travail, avec un emploi de qualité et un salaire équitable et décent. Les organisations syndicales devront également identifier, puis corriger les situations de flexibilité excessive du marché de l'emploi, qui piègent les travailleurs dans de " mauvais emplois ". Enfin, la CES demande à ce que soit définis des objectifs visant à réduire le nombre des " travailleurs pauvres ".

Au cours des mois qui viennent, la CES suivra de près les plans de réforme, pour vérifier que la nouvelle stratégie de Lisbonne produit des résultats économiques, mais aussi sociaux.

" S'ils veulent mettre le plein emploi et l'Europe sociale au coeur de la nouvelle stratégie de Lisbonne, a déclaré John Monks, Secrétaire général de la CES, les syndicats européens doivent utiliser leur force d'action commune. "