Points de vue sur l'actualité

La CFTC, une exception française ?

La CFTC est l'une des rares organisations syndicales à progresser le plus en pourcentage : 6,7% contre 6% en 2001 et moins de 5% à peine quelques années plus tôt.

Nous venons de vivre le dernier Conseil confédéral avant notre Congrès. Ce fut l'occasion de mettre la dernière main aux travaux que nous poursuivrons ensemble lors du Comité national d'octobre et lors de notre 49ème Congrès à Bordeaux. Ce Congrès permettra de tracer l'avenir que nous voulons pour la CFTC. C'est vrai pour chaque Congrès. Ce le sera particulièrement à Bordeaux, tant nous voyons, en cette fin 2005, que les années qui s'annoncent seront celles de dures luttes pour les salariés. Nous ne céderons certainement pas pour autant aux sirènes du pessimisme et nous n'avons d'ailleurs aucune raison d'y céder. S'il est vrai que, de par le monde, les syndicats - confrontés à une économie post-industrielle dans laquelle il leur faut retrouver de nouvelles bases -connaissent souvent une perte de leurs adhérents, il existe à cette règle une exception et cette exception, c'est vous. C'est la CFTC. Les derniers résultats connus des élections aux comités d'entreprise de 2003 révèlent, en effet, que la CFTC est l'une des rares organisations syndicales à progresser. Mais il y a mieux. Elle est celle qui progresse le plus en pourcentage : 6,7% contre 6% en 2001 et moins de 5% à peine quelques années plus tôt. Cette progression continue et vigoureuse nous place désormais en quatrième position des organisations syndicales, au plan N'en doutons pas, la CFTC est ce syndicat que beaucoup cherchent sans le savoir encore. Les trois premières formations syndicales ont toutes perdu quelques points lors de ces derniers résultats. En revanche, l'audience des listes non syndiquées se maintient. Ces deux chiffres indiquent à eux seuls qu'il y a une bonne marge de progression pour la CFTC si nous la faisons connaître.