Points de vue sur l'actualité

Equant : suppression d'emplois et délocalisations

La direction d'Equant France, filiale de France Télécom, a annoncé le 19 avril la suppression de 1 744 postes au niveau mondial, dans le cadre d'un plan de restructuration. "Ces suppressions de poste ont été annoncées lors d'un comité d'entreprise extraordinaire aux membres du CE et aux délégués syndicaux, indique Michel Rezk, Délégué Syndical Central CFTC d'Equant. Elles représentent près de 20% (19,73%) de l'effectif total mondial d'Equant, filiale de services aux entreprises internationales, qui compte 8 836 salariés. Les postes supprimés sont situés principalement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France (358 postes à Paris, Rennes et Nice), en Australie et à Singapour." Selon la direction, il s'agit de centraliser l'activité opérationnelle sur l'Inde (Mumbai-Bombay), l'Egypte (le Caire) et le Brésil (Rio de Janeiro). "Nous estimons à environ 500, le nombre de postes qui seront créés dans chacun de ces pays d'ici la fin de l'année, poursuit le Délégué Syndical Central CFTC. A titre d'exemple, la direction a fait état d'une "économie de coûts" de 26,4 millions d'euros (en année pleine), pour la seule recentralisation des activités opérationnelles sur l'Inde." La recentralisation doit être achevée fin 2005, la direction d'Equant France s'est engagée à "reclasser tous les personnels français impactés par le plan de restructuration, au sein du groupe France Télécom, dans le même bassin d'emploi." En ce qui concerne les personnels à l'étranger dont les postes sont supprimés, la direction d'Equant a précisé que "toutes les possibilités de reclassement interne seront étudiées" dans le groupe. La CFTC devrait en savoir plus, lors du comité d'entreprise européen qui devait se tenir les 20 et 21 avril dernier à France Télécom à Paris.