Points de vue sur l'actualité

Nec Computers : pas d'éclaircie pour les salariés angevins

Le constructeur informatique, Nec , filiale de Packard - Bell, implantée à Angers, a décidé d'un plan social et de licenciements économiques. De 1 100 salariés en 2001, il est passé à 880 salariés. Bientôt, sans le réveil des pouvoirs publics et des élus, les conséquences seront désastreuses. "Et pourtant, la vente des PC n'a jamais été aussi importante qu'en décembre 2004, constate, amère, Etienne Heuveline, Délégué Syndical CFTC chez Nec Computers. Les résultats obtenus sont le double de ceux prévus au budget prévisionnel. Mais de mauvaises décisions, comme l'externalisation et la délocalisation de son centre d'appel en Tunisie, ou le recrutement de commerciaux au lieu de technicien, ont eu des effets pervers sur le fonctionnement de l'entreprise et ont engendré un coût important pour un résultat décevant. Pour assurer l'avenir de ces emplois, l'entreprise Nec doit développer une activité de recyclage, comme la réparation des ordinateurs." L'Union Départementale CFTC 49 a donc décidé d'alerter les pouvoirs publics locaux. Le 24 janvier, son président, Gérard Housseau, rencontrait Dominique Richard, député UMP d'Angers, qui devait proposer au Président du comité d'expansion d'organiser une table ronde. Le 27, c'était au tour du Président du Conseil de développement de l'agglomération. D'autres entrevues sont prévues début février, avec notamment le Président du Conseil général. "La CFTC ne veut pas d'une nouvelle fermeture d'une grande entreprise à Angers, indique Gérard Housseau. Ce serait une catastrophe pour le bassin d'emplois."