Points de vue sur l'actualitéArcelor : la signature du nouvel accord mise en délibéréLa direction du géant sidérurgique, Arcelor, qui emploie en France 36 000 salariés, a proposé un projet d'accord sur un nouveau dispositif social, qui remplace le précédent ("Cap 2010" signé en octobre 1999 et prenant fin au 31 décembre 2004) sur le temps de travail mais également de l'évolution des organisations de travail, des compétences, des structures de rémunération, de la gestion de l'emploi en cas de plan social. Toujours en cours de négociations, la CFTC d'Arcelor, conduite par Marie-Gilberte Canivez, coordinatrice de groupe et secrétaire générale de la Fédération CFTC de la métallurgie, cherche encore à améliorer ce projet d'accord sur de nombreuses dispositions. Lors du round des négociations du 12 janvier dernier, la CFTC a de nouveau exprimé ses attentes où elle a fait de nouvelles propositions, notamment en ce qui concerne les conditions du forfait jours et heures, l'exercice du droit individuel à la formation sur le temps de travail, les conditions du CET et les compensations inhérentes aux nouvelles sujétions de travail. La CFTC réserve sa position définitive pour le 21 janvier prochain, date prévue de la signature de l'accord. Mais elle reconnaît certaines avancées comme le maintien du principe des 35 heures payées 39, la revalorisation des indemnités en cas de mobilité évitant ainsi les avances d'argent par les salariés, la conversion en argent des droits épargnés au CET, permettant, entre autres, le rachat de trimestres pour la retraite et la continuité d'un dispositif spécifique rendant possible la poursuite d'un temps partiel aidé, en cas de plan de sauvegarde de l'emploi. La signature n'est pas encore acquise, mais la CFTC œuvre pour la recherche continue de l'intérêt commun. |