Points de vue sur l'actualitéLa contribution d'un euro par acte plafonnée à cinquante euros par anL'article 20 de la loi du 13 août 2004 prévoit que "l'assuré social s'acquitte d'une participation forfaitaire pour chaque acte ou pour chaque consultation" réalisé en médecine de ville ou en établissement de santé. La CFTC s'est opposée au principe de l'euro dans la mesure où elle n'était pas persuadée que cette mesure pouvait être de nature à réellement "responsabiliser" les patients. Ceux-ci sont souvent confrontés à des dépassements d'honoraires, non pris en charge par les organismes complémentaires et supportent déjà une partie des frais de soins. Aujourd'hui, le plafond de cinquante euros nous parait disproportionné car le recours à plus de cinquante consultations annuelles signifie un état de santé fragile, qu'il convient de prendre en considération. Un niveau de plafond de l'ordre de trente euros eût été convenable. Sur le plafonnement journalier, il convient d'être vigilant sur la signature par le même professionnel de santé d'une série d'actes ou consultations dont la réalisation et les résultats sont différés, notamment lors d'un séjour en hôpital. La CFTC qui avait déjà dénoncé, lors de l'élaboration du projet de loi relatif à l'assurance maladie, cette contribution forfaitaire, demande aux pouvoirs publics d'élargir l'exonération :
"J'ai pris note de votre message au sujet du décret relatif à la contribution forfaitaire d'un euro. Je souhaite pouvoir vous apporter des précisions sur un certain nombre de points. Comme vous le savez, la mise en place d'"un euro" s'accompagne d'abord de différentes mesures d'exonération (bénéficiaires de la CMU, mineurs, femmes enceintes) permettant d'éviter que cette mesure n'implique de quelque manière que ce soit, une restriction de l'accès aux soins. |