Points de vue sur l'actualitéPart variable de la rémunération : de nouveaux critèresLa part variable représente entre 8 et 12% de la rémunération globale des cadres, toutes catégories confondues. Elle prend ainsi de plus en plus d'importance dans la rémunération des commerciaux de la banque et de l'assurance, des secteurs attachés aux grilles salariales, et apparaît aussi dans les métiers supports (juridique, fiscalité, ressources humaines, comptabilité, etc). Comme il est difficile, dans ces métiers, de mesurer une performance simplement en termes quantitatifs (réduction des coûts d'un service, délais de remise de documents, par exemple), des critères qualitatifs s'imposent peu à peu : attitude vis-à-vis des collaborateurs, partage de l'information, réalisation de projets, investissement dans le travail... Cette nouvelle façon de noter les cadres devrait aussi concerner les commerciaux. Il s'agit pour les directions d'éviter la démotivation des vendeurs en ne tenant pas seulement compte des chiffres réalisés, mais aussi de leurs autres aptitudes professionnelles (écoute du client, esprit d'équipe, implication, notamment). L'Ugica s'insurge contre l'extension de la part variable aux cadres non - commerciaux. Ce système permet aux entreprises de bénéficier d'une marge de manœuvre en matière de rémunération. L'Ugica attire l'attention des délégués CFTC sur le développement de la pratique au sein de leur entreprise, et rappelle sa préférence pour des contrats d'objectifs négociés. Pour tout renseignement, contacter l'Ugica au 01 44 52 49 82 ou ugica@cftc.fr |