Points de vue sur l'actualitéQuel dialogue social dans la fonction publique ?Nous nous posons beaucoup de questions sur les relations sociales dans ce pays et notamment avec le nouveau gouvernement de Jean-Pierre RAFFARIN III et surtout avec l'équipe de Renaud DUTREIL, nouveau ministre de la Fonction publique. Un constatLe climat n'est pas bon et il sera lourd à la rentrée en automne et les motifs sont assez nombreux :
Sans compter la cotisation à la future caisse du régime additionnel obligatoire de retraites des fonctionnaires et la prochaine hausse de la CSG issue de la loi DOUSTE-BLAZY sur l'assurance-maladie ! Arrêtons la liste... Des provocations !L'emploi !!!Suppressions des emplois au nom de la rigueur pour 2005 entre les assurances successives de moins 17 000 en date du 28 juin pour arriver à moins 8 000 / 10 000 mais en final ce sera moins 8 000 au 31 juillet 2004 ! dont 3 000 à Bercy et 2 000 à l'Équipement/Transports entre autres !, sans compter la fin des emplois jeunes et les CES ! Ceci s'ajoutant au moins 1 200 en 2003 et au moins 4 500 en 2004. Une question se pose sur le recrutement des 20 000 jeunes par an dans le cadre des «pactes juniors» annoncés à grand renfort de publicité par Monsieur Renaud DUTREIL Sous quel statut travailleront-ils et avec quelles garanties ? La décentralisationLe fameux grand projet du Premier ministre qui doit marquer le quinquennat ! Après l'annonce glaciale du transfert des T.O.S. de l'Education nationale vers les régions (lycées) et départements (collèges) fin février 2003 à Rouen nous avons assisté impuissants à un bâclage des deux dernières lois le 30 juillet grâce au « 49-3 ». Plus de discussions avec les parlementaires sur un sujet qui va conditionner la vie de beaucoup de nos concitoyens ! Décidément, il faut savoir raison garder à la CFTC mais par moments il y a quelque chose qui me démange mais je ne suis pas à SUD à défaut de ne pas perdre le Nord ! ». pour envisager l'avenirMaintenant, nous devons poursuivre notre noble mission de défendre les justes revendications de nos collègues et moderniser la Fonction publique dans le cadre d'un vrai dialogue social qui suppose de prendre le temps nécessaire, de travailler en profondeur et de respecter le rôle des partenaires sociaux, mais donner du temps au temps, ce n'est pas l'immobilisme. Les réformes sont nécessaires, mais la CFTC souhaite vivement que les dossiers ne soient pas ficelés avant toute négociation et que la dimension solidaire soit sauvegardée à tout prix. quelques remarques de bon sens : Vouloir faire croire que l'on agit dans l'intérêt des personnels, alors que ceci relève de la supercherie ne dure qu'un temps. Lors d'une première rencontre, le ministre avait indiqué qu'il n'y avait pas de dialogue social possible sans relation de confiance avec les partenaires syndicaux. On peut dire, dès maintenant, que la confiance disparaît très rapidement et avec elle un dialogue social constructif. Mais lorsqu'on est trop pressé et trop sûr de soi (ou pas assez ?) on ne dialogue plus (on fait semblant d'écouter), on croit que plus l'on fonce et plus l'on est efficace et «performant» (mot à la mode !) or chacun le sait : QUI VA TROP VITE VA DANS LE MUR ! Notre conviction est fortement ancrée qu'aucune équipe politique digne de ce nom ne peut ni ne doit faire l'économie d'un véritable dialogue social constructif rappelé par le Président de la République le 14 juillet ! |