Points de vue sur l'actualité

Perrier : ministre à la rescousse

L'affaire Perrier est une conséquence directe de la Loi FILLON, exprime fermement Jacques VOISIN de nouveau à la caméra de LCI le 21 septembre 2004. La CFTC avait clairement averti des situations de blocage que cette loi laissait présager. Nous avions demandé l'instauration d'un principe de précaution. Perrier est le premier résultat de la non prise en considération de nos mises en garde ! »

Un syndicat qui use de son pouvoir d'organisation majoritaire en faisant valoir son droit d'opposition lors de la signature d'un accord de départ en retraite ; une direction qui utilise le jeu syndical pour parvenir à ses fins, à savoir la vente de l'entreprise ; et une CFTC Perrier qui se retrouve dans une situation délicate. « Nous sommes spectateurs du conflit, déplore Freddy GUMILA, délégué syndical CFTC. Ecartés puisque minoritaires, nous devons attendre la fin du combat ! Nous en voulons aux deux parties, car les propositions de la direction n'étaient de toute façon pas recevables. Nous n'avions d'ailleurs pas signé l'accord car le taux de rem^placement n'était pas acceptable (environ une vingtaine pour 356 départs en retraite). Après un arbitrage de Nicolas SARKOSY, les deux parties ont déclaré envisager de revenir autour de la table de négociation. Suspense donc dans l'épisode qui aura mis en évidence l'absurdité de la réforme du dialogue social contenue dans la loi FILLON.