Points de vue sur l'actualitéDiscours de Jacques Voisin Président Confédéral de la CFTC devant la Commission ThélotLe 16 juin 2004 Jacques Voisin a présenté les propositions de la CFTC devant la commission Thélot. Il était accompagné de Christian Levrel président de la FESEP- CFTC et de Pascale Brethenoux, secrétaire générale du SCENRAC-CFTC. LES MISSIONS DE L'ECOLEDe nombreuses questions soulevées dans le Miroir du débat rejoignent les analyses et préconisations que nous avions pu formuler dans notre contribution écrite au débat. La CFTC se situe bien au cœur des préoccupations des acteurs de l'école. : la mission de l'école, n'est pas seulement de transmettre des savoirs, mais aussi d'éduquer. L'école de la République est un des derniers lieux de socialisation citoyenne, face à l'abandon de la conscription, l'hétérogénéité sociale, et les difficultés d'intégration dans certains quartiers. Si cette école doit former des citoyens, elle ne peut pas être seulement un lieu d'instruction, elle doit aussi être un lieu d'éducation. Mais d'éducation à quoi ? Et selon quelles valeurs ? Le débat sur la laïcité a bien montré la difficulté à proposer un corps de doctrine et de valeurs précis face par exemple au phénomène nouveau des communautarismes. L'impression qui domine est que le soubassement idéologique de l'école républicaine est à retrouver, dans le contexte nouveau d'hétérogénéité sociale qui est le sien. La CFTC attend de la future loi d'orientation qu'elle précise les valeurs sur lesquelles doit s'appuyer l'action éducative à l'école. Pour nous, ce sont des valeurs de liberté, d'ouverture à l'autre, d'égalité des chances, de respect des autres avec leurs compétences et leur enracinement propre, familial, culturel et religieux, qui doivent prévaloir. De la même manière qu'il faut un projet éducatif pour chaque établissement, il faut un projet éducatif clair au niveau de l'Education Nationale elle-même. Il faut en même temps que la loi précise la réponse à cette question en apparence simple : que faut-il attendre de l'école ? A quoi sert-elle ? Pour nous, l'essentiel de l'école n'est pas le diplôme ; il n'est même pas uniquement l'insertion professionnelle. Le but de l'école, c'est bien de donner à l'élève les moyens de son épanouissement, de sa structuration intérieure, de sa liberté de choix, notamment dans le domaine professionnel mais pas seulement. Le souci que nous devons avoir de l'insertion professionnelle des jeunes ne doit pas conduire à ce que l'école réponde exclusivement à l'attente des milieux économiques. L'école ne doit pas être instrumentalisée. QUELLE EVALUATION FAIRE DE LA LOI DE 89 ?Nous sommes à quinze ans de la loi d'orientation de 89. Quelle évaluation en faire ? Certes, les objectifs quantitatifs assignés par la loi d'orientation n'ont pas été atteints. Mais il ne s'agit pas pour autant de les remettre en question. L'Union Européenne s'est donnée à Lisbonne une stratégie ambitieuse : faire de l'Europe l'économie de la connaissance la plus compétitive du monde, en terme de croissance, d'emploi et de cohésion sociale. Faire de la connaissance le fondement de notre économie, c'est faire du développement personnel et professionnel de chaque personne le moteur fondamental de notre développement économique et social. C'est pourquoi à la CFTC, nous n'attendons pas seulement de l'école qu'elle porte 80% des élèves d'une classe d'âge au niveau du bac. Nous attendons beaucoup plus. C'est 100% des élèves qu'il faut promouvoir au maximum de leurs possibilités et de leurs talents. Cette politique de démocratisation à une vaste échelle appelle non seulement le développement de moyens matériels et humains, mais une évolution profonde du système lui-même dans son organisation et ses contenus. REFORMER L'ORGANISATION ET LES CONTENUSLa scolarité doit être adaptée aux rythmes d'acquisition correspondant au développement de l'élève. Des méthodes innovantes ont déjà cours ici et là. Elles se rejoignent toutes sur les objectifs : intégrer dans le temps scolaire du travail personnel, des séquences plus pratiques et du suivi individualisé. Ces expérimentations supposent un projet pédagogique et un vrai travail d'équipe au sein d'une communauté éducative, une notion qui est déjà en vigueur depuis longtemps dans le privé et qu'il faudrait revitaliser pour le public. Ce n'est pas le moindre apport de ces expériences. Seule cette communauté éducative, ce projet, peuvent donner aux élèves l'envie d'être dans leur école, d'y faire leur place et de progresser. Dans cette optique, les parents peuvent apporter beaucoup à la vie scolaire et ils le feront d'autant plus que la pédagogie sera revisitée. Beaucoup d'innovations pédagogiques s'appuient sur le fait que de nombreux enfants ont une intelligence à dominante pratique, expérimentale alors que le système scolaire donne encore largement la priorité à l'intelligence conceptuelle. Il s'agit d'adapter les méthodes et les programmes à la diversité des formes d'intelligence. La pédagogie par l'agir nous paraît l'une des principales lignes de force d'une réforme éducative. Comme on le voit chez le petit enfant, la main est à chaque âge du développement le moyen par lequel ce développement peut se réaliser pleinement. C'est ainsi que l'élève progresse en maternelle et même en primaire il reste des aspects de cet apprentissage par l'action. En revanche, au collège cela devient plus marginal. Le Plan de rénovation de l'enseignement des sciences et de la technologie mis en place à l'école, et qui s'appuie notamment sur la méthodologie de «la main à la pâte» de Georges Charpak, doit s'étendre et préfigurer d'autres changements au collège et au lycée. On connaît les effets très positifs de cette méthode non seulement en ce qui concerne l'acquisition de savoirs scientifiques mais aussi dans les domaines du comportement et de l'expression. Dans le prolongement de la pédagogie par l'agir, il y a aussi une dimension supplémentaire qui est celle du vivre ensemble, du faire ensemble, qui est une véritable école de citoyenneté. L'OBJECTIF : L'ACQUISITION DU SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCESL'objectif de tout cela, c'est l'acquisition du socle commun de connaissances qui devra certainement être défini dans la future loi d'orientation. Ce socle commun des savoirs et savoir-faire n'est pas très éloigné de notre ancien certificat d'études mais il doit aussi comprendre l'acquisition de la capacité à s'adapter, à se former, aujourd'hui indispensable. Il comprendra donc à notre sens le fait de savoir lire, écrire, compter, l'acquisition de notions élémentaires de géographie et de repérage dans le temps, mais aussi la familiarisation avec l'informatique, internet, et une langue à vocation pratique, enfin l'éducation à la santé et à la responsabilité. L'ORIENTATION EN QUESTIONLorsque tout cela sera fait, la question de l'orientation se présentera sous un jour totalement nouveau. Tout le monde l'a dit ici avant nous, il faut en finir avec l'orientation par l'échec. En tant que confédération de salariés, nous avons le regard de nos fédérations d'enseignants mais aussi celui des gestionnaires des dispositifs de formation et enfin le témoignage direct de nos partenaires patronaux. Cette orientation par l'échec est en France un mal profond qui nous concerne tous. Elle concerne déjà l'entreprise qui accueille le jeune pour un unique stage de découverte dès la troisième, souvent sans réel encadrement. Or, un stage de découverte peut avoir un effet repoussoir s'il est mal encadré. Avec l'accord sur la formation professionnelle tout au long de la vie, la CFTC a obtenu l'instauration d'un tutorat dans les contrats en alternance, une idée sur laquelle nous insistions depuis longtemps. En s'inspirant de cette formule, il faudrait prévoir un accompagnement pour tous les stages de découvertes. Pourquoi ne pas faire appel alors à un senior, capable de livrer une riche expérience ? Il faut aussi que ce stage s'insère dans un projet pédagogique, et là nous touchons à une autre responsabilité : celle de l'enseignant. Celui-ci méconnaît trop souvent les métiers de l'entreprise et n'est donc pas aujourd'hui en capacité d'aider de façon efficace l'élève dans son orientation. Il faut améliorer l'information donnée en amont à l'élève et pour cela, les enseignants doivent pouvoir s'ouvrir eux-mêmes à la connaissance des métiers. Il y a sans doute à prévoir une formation en ce sens dans les IUFM Après la troisième et le trop court stage de découverte, l'élève arrive en seconde. C'est là que ceux que le système a mis en difficulté ou qui font difficulté dans leur classe, cela dépend, sont donc orientés, rarement en fonction de leurs aspirations, et malheureusement pas toujours non plus en fonction des besoins du marché ! J'ai été témoin, en pleine crise de restructuration du textile dans le Nord il y a trente ans, du fait que l'on continuait à orienter par pelletée les jeunes vers ces filières de formation. C'est toujours vrai aujourd'hui, avec d'autres exemples. On forme toujours des CAP de secrétariat alors que les secrétaires sont embauchées au niveau du BTS. Nous préconisons que les filières qui dépendent de l'Education Nationale soient davantage définies en collaboration avec les branches professionnelles. C'est ce que nous avons voulu faire avec le contrat de professionnalisation. Il faut surtout qu'elles s'adaptent au marché de façon beaucoup plus réactive. Actuellement, il faut trois ans pour ouvrir une nouvelle classe d'apprentissage, pourtant nécessaire à la profession, et il en faut cinq pour fermer une classe sur des qualifications obsolète. Il semble qu'indépendamment de leur origine sociale et de leurs performances scolaires antérieures, les élèves qui sont animés d'un projet professionnel ont par la suite une meilleure scolarité. Il s'agit donc de les aider à former ce projet, pour être des acteurs de leur orientation et leur permettre ensuite, parce qu'ils percevront le sens des apprentissages demandés, d'être mieux dans leur peau pour le reste de leur scolarité. Il faut donc repartir de cette étape de la troisième, mais qui peut être aussi la quatrième, classes pour lesquelles nous préconisons de multiplier les stages en entreprise, qui devraient permettre une découverte globale de l'entreprise choisie, de l'ensemble de ses métiers, puis de choisir d'approfondir telle ou telle activité. Cela pour permettre aux élèves de goûter à plusieurs plats Le projet actuel du ministère va dans le bon sens mais demande à être précisé. Nous préférerions ainsi que ces stages soient obligatoires pour tous et non simplement ouverts par principe à tous. Il faut qu'ils soient assortis d'un tutorat dans l'entreprise. Le volet du futur plan Borloo qui cherche à rendre plus attractif l'apprentissage nous va bien également. Et au fond, ces dispositions nouvelles, si elles se mettent en place, posent une question essentielle : Est-ce que les entreprises sont prêtes à s'investir davantage dans ce sens ? J'entends encore un représentant d'une grande fédération patronale nous dire : «les 60 000 jeunes qui sortent du système sans diplôme ni qualification, ils ne nous intéressent pas !» Or, c'est l'entreprise dans son ensemble, toutes les entreprises, qui doivent s'ouvrir à cette action de formation des jeunes. Pour lever ces difficultés, nous pensons notamment qu'il faut s'appuyer sur les parents. Ces parents, qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants, ont droit à une place dans l'école. Ils travaillent pour la plupart dans l'entreprise, et peuvent contribuer à créer des ponts entre deux mondes qui s'ignorent encore largement aujourd'hui. LA LIBERTE SCOLAIRE : UNE CHANCE A PRESERVERNous ne saurions conclure sans dire un mot sur cette chance, la liberté scolaire qui en France n'est pas encore totalement respectée ni reconnue. L'enseignement privé apporte, nous le savons, une contribution précieuse à l'expérimentation pédagogique et à l'offre de formation. Il offre les garanties d'une dimension humaine indispensable dans notre société dominée par le matérialisme et l'individualisme. Les français y sont très attachés. Rappelons-nous. La grande manifestation du 24 juin 84, cela fera tout juste vingt ans dans quelques jours, qui a rassemblé un million cinq cent mille personnes. C'est l'école de la République, au même titre que l'enseignement public. De quels moyens sera doté cet enseignement privé pour participer à des réformes éventuelles ? Comment lever certains blocages idéologiques qui persistent aujourd'hui et expliquent des disparités de traitement et un certain contingentement 'budgétaire ? Sur ces points aussi, nous attendons beaucoup de la future loi d'orientation Le 4 juin 2004, le président confédéral Jacques VOISIN conduisait une délégation CFTC en audience au Ministère de l'Education Nationale. Elle était reçue par le directeur du cabinet du ministre Monsieur FAUGERE et par Monsieur JOUVE chargé des relations avec les syndicats. Christian LEVREL, président de la FESEP (fédération des syndicats de l'enseignement privé) et Pascale BRETHENOUX, secrétaire générale du SCENRAC, étaient présentés par Jacques VOISIN comme les responsables de la fédération CFTC de l'Education en cours de réalisation. En préambule, Jacques VOISIN a expliqué sa présence en tant que confédéral parce que l'éducation est l'affaire de tous. Il a fait observer que beaucoup d'idées CFTC étaient reprises dans le miroir du débat car «dans le sens des réalités»et que la fédération CFTC, cinquième dans l'enseignement, avait sa place dans le dialogue avec le Ministère. Il a dit le souci de la CFTC d'être un interlocuteur loyal, attentif, préoccupé. Pour sa part le SCENRAC a abordé en priorité la question du transfert des TOS. Le SCENRAC-CFTC a souligné que ce transfert n'apporterait rien à l'amélioration du service public et que les TOS étaient membres à part entière de la communauté éducative. Le SCENRAC a particulièrement insisté sur le fait que les personnels TOS sont attachés à une relation de proximité avec leur hiérarchie et sur les problèmes à venir en cas de mutations. Le SCENRAC a fait observer qu'à ce jour il n'y avait eu ni écoute des personnels, ni projet type de convention, ni tableau comparatif de carrières FPE/FPT, ni commissions de transfert mises en place et que les missions des personnels TOS n'étaient pas définies au sein des collectivités territoriales. Monsieur FAUGERE a reconnu que de nombreuses maladresses avaient été commises par le Ministère qui «n'était pas assez entré dans la dimension humaine du sujet». Il souhaite rassurer nos collègues en affirmant que dans un passage à la fonction territoriale, l'«attention aux personnes ne sera pas moindre». La deuxième grande question du SCENRAC a porté sur les retraites. Le SCENRAC a rappelé que la réforme des retraites publiques n'aura pas les mêmes conséquences pour tous les agents de l'Etat et que les enseignants, soit la moitié des fonctionnaires, sont d'autant plus surexposés par la réforme en cours que le corps, très féminisé, a massivement recours au temps partiel. Le SCENRAC a insisté sur le phénomène de lassitude oui s'est emparé des collègues. Beaucoup craignent de ne pas pouvoir faire face à leurs élèves jusqu'à 65 ans et préfèrent arrêter dès que possible quitte à percevoir moins. Le directeur du cabinet a bien noté le constat de lassitude et a indiqué que le débat sur la prochaine loi d'orientation va être important sur le fond et d'un point de vue psychologique. Le Ministère a pris acte du besoin de reconnaissance des enseignants par la nation. La réflexion en cours porte à la fois sur le contenu du métier et la réglementation sur les conditions d'exercice. : il y a une volonté de «garantir une autorité, une reconnaissance et des conditions d'exercice normales». L'intention est d'avancer prioritairement sur les missions de l'école et sur les savoirs fondamentaux ce qui impliquera d'aborder les problèmes statutaires. Le Ministère qualifie la démarche actuelle«d'occasion historique». Pour lui, la solution repose sur la recherche de la motivation, la recherche de jeunes talents et une meilleure reconnaissance. La CFTC a fait observer que l'attente essentielle portait sur les missions de l'école et sur la manière dont on va exprimer ces missions. Elle est prête à participer maisrappelle qu'enseigner est a la fois une vocation et un métier.Ceci implique de revoir la formation à l'IUFM, les concours et d'aider les enseignants à sortir de leur sentiment de culpabilité. Au nom de nos collègues du premier degré, nous avons abordé la question des réseaux d'école et celle de l'enseignement des langues. Réseaux d'école : le Ministre ne veut pas en entendre parler sauf volonté des communes. Quant à créer un statut des directeurs d'école, le Ministère considère que les décharges jusqu'à cinq classes sont significatives. Pour lui, le climat créé par la grève des directeurs d'école ne favorise pas le dialogue et il lui semble difficile d'aller plus loin. Le ministère reconnaît toutefois qu'en raison du «harcèlement textuel», l'administration est en partie coupable. Enseignement des langues : l'objectif est la pratique d'un anglais international à généraliser dès le primaire. La diversification interviendra au niveau du collège. L'épreuve écrite au bac est considérée comme une aberration. Le SCENRAC a néanmoins fait observer que les conditions d'apprentissage d'une langue sont plus importantes que l'âge auquel l'enfant apprend et qu'il serait souhaitable d'envisager à moyen terme de transformer l'apprentissage traditionnel et scolaire de toute langue en primaire en apprentissage bilingue. Le ministère n'en ayant pas les moyens, nous renvoie au programme Erasmus pour les étudiants ! Collège : le SCENRAC a dit ses inquiétudes concernant l'option de l'enseignement professionnel en troisième. Le Ministère reconnaît le risque de pré orientation mais considère que la proposition de 3 heures optionnelles de découverte de l'entreprise peut aussi bien être une «pratique vertueuse»dont chaque élève peut bénéficier. Le SCENRAC se prononce pour que le passage par la découverte de l'entreprise soit un passage obligé. Au niveau de l'enseignement supérieur le SCENRAC a rappelé son attachement à l'autonomie des universités et a renouvelé son appel à des pratiques universitaires responsables instaurant une lisibilité des débouchés dans chaque filière proposée aux étudiants. De cet entretien, nous pouvons retenir le souci d'écoute et de dialogue du Ministère. Il semble qu'il y ait un retour à des mesures de bon sens tel le retrait du projet de réseaux d'écoles. Pour le reste, nous avons été écoutés, serons-nous entendus ? Xème Congrès du SCENRACNotre XXème Congrès, initialement prévu en mars, aura lieu à Paris du 25 au 27 octobre 2004 (Maison Nicolas BARRE, 83 rue de Sèvres 75006 Paris). Conformément aux décisions de notre Comité National, ce Congrès sera un Congrès par sections professionnelles et sera précédé d'un Congrès extraordinaire. Il aura pour objet de nous doter de nouveaux statuts et d'un nouveau règlement intérieur. Comme au cours de tout congrès nous aurons à renouveler nos instances : Le Conseil National qui remplace le Comité National, il comprendra :
Ce Conseil National de 28 membres est mis en place pour 3 ans. Le Bureau National et la Commission Executive élus par le Conseil National. Le congrès est ouvert à tous les adhérents à jour de cotisation mais ne peuvent prendre part aux différents votes que ceux qui sont mandatés par leur section professionnelle. Le nombre des délégués mandatés par les sections professionnelles est déterminé par le nombre d'adhérents de chacune des sections. Ce congrès est aussi pour les IATOS et les Enseignants l'occasion de tenir l'Assemblée Générale de la section professionnelle avec renouvellement pour 3 ans du Conseil Professionnel. |