Points de vue sur l'actualité

La CFTC dénonce 200 postes supprimés à France Télécom

Le secrétaire régional de la CFTC Postes et Télécommunication, Claude Asplet, a tiré hier la sonnette d'alarme. « On doit alerter l'opinion sur ce qui se fait à France Télécom ».

Hier matin, la CFTC, comme toutes les autres organisations syndicales, a refusé de siéger au comité territorial à la direction régionale de France Télécom, le but étant de dénoncer la réorganisation en cours au sein de l'entreprise, source de suppression d'emploi selon le syndicaliste. « Ainsi, avec la disparition au 1er avril de la direction Pays de l'Adour, ce sont plus de 200 emplois qui ont été supprimés ». Des départs en retraite non-remplacés pour l'essentiel. « Sans compter les délocalisations pour ceux qui ont dû venir à Toulouse ou partir à Bordeaux ».

Selon Claude Asplet, « il y a un réel ras-le-bol des salariés, vis-à-vis de ces politiques de restructuration. Il faut faire toujours plus de place aux profits, que ce soit à EDF, la DDE, ou chez nous. Maintenant, ça suffit » annonce-t-il déterminé, avant d'ajouter « s'il faut aller plus loin, on le fera. La CFTC choisira Faction et mettra France Télécom devant ses responsabilités ».

L'heure ne semble pas être au dialogue. « L'entreprise nous méprise. Quand on voit le directeur-adjoint affirmer que le comité s'est tenu, alors que le quorum n'était pas atteint, on a tout compris ».