Points de vue sur l'actualité

Le temps partiel imposé est une forme de précarité

Lors de son audition à l'Assemblée Nationale par la Délégation aux droits des femmes, sur le temps partiel, pour décourager des employeurs d'y recourir, Gabrielle Simon a rappelé que la CFTC est favorable au temps partiel choisi, à partir du moment où il permet de "concilier la nécessité du travail et le désir de disposer de temps pour soi, pour sa famille et pour sa vie sociale." Elle s'est, a contrario, opposée au temps partiel imposé qui "ne doit pas être une variable d'ajustement économique" et qui "produit des situations de précarité dues à des situations de sous-emploi avec de bas salaires." Elle a également souhaité que le travail à temps partiel soit "mieux encadré par la législation" et qu'il soit "accompagné d'une prime de précarité."

Telles sont les revendications que Gabrielle Simon, secrétaire générale adjointe CFTC, a souhaité mettre en avant. Après avoir dressé un état des lieux exhaustif de cette pratique, qui se développe de plus en plus, qui n'est pas toujours souhaitée par les salariés mais trop souvent subie, et qui concerne davantage les femmes que les hommes, la secrétaire générale adjoint de la CFTC, a présenté une série de douze propositions.