Points de vue sur l'actualité

Accord Unedic sur les intermittents du spectacle

Le 7 juillet, la CFTC n'était pas opposée à des aménagements à condition que ceux-ci ne remettent pas en cause le contenu de l'accord. Par exemple, elle accepterait de surseoir à l'entrée en vigueur immédiate de l'accord, pour laissera la profession le temps de négocier avec l'Etat des sorties destinées aux entreprises qui vivent du système. La CFTC accepterait aussi qu'un quota d'une cinquantaine d'heures de cours, données par les intermittents, soit intégré dans leurs heures de formation. Enfin, elle pourrait revoir à la hausse le plafond d'heures par semaine .La CFTC souligne que le système de l'agrément, qui oblige le gouvernement à signer le texte et lui permet de faire du chantage puisque rien ne peut se faire sans sa signature, a montré ses limites. Le 9 juillet, après les négociations, Michel Coquillion, secrétaire général adjoint de la CFTC, déclarait que le Gouvernement devait agréer d'urgence l'accord. Il appelait ensuite le gouvernement à mettre en place les mesures annoncées pour éviter les abus dans ce régime. Enfin, c'est à l'ensemble de la profession de s'asseoir à la table des négociations, avec les pouvoirs publics, pour trouver des solutions.