Points de vue sur l'actualitéLes sommes consacrées à la formation professionnelle ont peu progressé en 200021,6 milliards d'euros, c'est la dépense globale en faveur de la formation professionnelle et de l'apprentissage en 2000. Une dépense qui représente 1,5 % du PIB et qui est en progression de 0,3 % par rapport à l'année précédente. Depuis 1999, les entreprises demeurent les premiers financeurs de la formation professionnelle avec près de 43 % de la dépense globale, soit près de 9,3 milliards d'euros, en hausse de 4 % par rapport à 1999. L'Etat vient en deuxième position avec 38 % de la dépense globale soit 8,255 milliards d'euros. Les régions offrent quant à elles une contribution relativement stable par rapport à l'année dernière : 9,5 % de la dépense globale soit 2,1 milliards d'euros. Viennent ensuite l'Unedic avec 7,1 % de la dépense (1,5 milliard d'euros en baisse de 9,7 % par rapport à 1999) et les ménages (co-investissement) avec 2,4 % de la dépense globale ( 531 millions d'euros en baisse de 0,8 % par rapport à 1999). En bons derniers figurent les collectivités locales, autres que les régions, avec 0,1 % de la dépense (23,5 millions d'euros en hausse de 2,7 %). Quelques éléments sur les bénéficiaires de la formation... 60 % de la dépense globale, soit plus de 12 milliards d'euros, ont été utilisés au bénéfice des actifs occupés, qu'ils soient issus du secteur privé (40,7 % de la dépense totale) ou du secteur public (18,3 %). Les dépenses en faveur des jeunes de moins de 26 ans ont de nouveau progressé pour atteindre près de 5,5 milliards d'euros. Ainsi l'apprentissage a mobilisé 62 % de la dépense en faveur des jeunes grâce à un effort conjoint de l'Etat, des entreprises et des régions. Les contrats en alternance ont constitué le second poste de dépense en faveur des jeunes, avec 25 %. Le reste des dépenses va aux actions de formation mises en œuvre par les régions, dans le cadre du plan régional de formation des jeunes, et par l'Etat, avec entre autre le programme TRACE (trajet d'accès à l'emploi) qui permet aux jeunes en difficulté de bénéficier d'un appui individualisé afin de favoriser leur insertion professionnelle. Enfin, il apparaît qu'en 2000, les dépenses en direction des demandeurs d'emploi ont diminué de 9,4 % pour représenter 3,3 milliards d'euros, soit 15 % de la dépense globale. |